EXTRAITS DE VARIAZIONI d’AMELIA ROSSELLI
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Amelia Rosselli, Variazioni
(1960-1961)
in Variazioni Belliche,Le poesie, Garzanti, 1997 ;
ried. collana Gli Elefanti, 2007, p. 254.
A cura di Emmanuela Tandello.
Prefazione di Giovanni Giudici.
(1960-1961)
in Variazioni Belliche,Le poesie, Garzanti, 1997 ;
ried. collana Gli Elefanti, 2007, p. 254.
A cura di Emmanuela Tandello.
Prefazione di Giovanni Giudici.
Se non è noia è amore. L’intero mondo carpiva da me i suoi
sensi cari. Se per la notte che mi porta il tuo oblio
io dimentico di frenarmi, se per le tua evanescenti braccia
io cerco un’altra foresta, un parco, o un avventura: ―
se per le strade che conducono al paradiso io perdo la
tua bellezza : se per i canili ed i vescovadi del prato
della grande città io cerco la tua ombra: ― se per tutto
questo io cerco ancora e ancora: ― non è per la tua fierezza,
non è per la mia povertà: ― è per il tuo sorriso obliquo
è per la tua maniera di amare. Entro della grande città
cadevano oblique ancora e ancora le maniere di amare
le delusioni amare.
Amelia Rosselli, Variazioni, op. cit. supra, p. 292.
Si ce n’est ennui c’est amour. Le monde entier m’arrachait ses
chers sens. Si dans la nuit qui m’apporte ton oubli
j’oublie de me freiner, si dans tes bras évanescents
je cherche une autre forêt, un parc, ou une aventure : ―
si dans les routes qui mènent au paradis je perds
ta beauté : si dans les chenils et les évêchés du pré
de la grande ville je cherche ton ombre : ― si dans tout
cela je cherche encore et encore : ― ce n’est pas pour ta fierté
ce n’est pas pour ma pauvreté : ― c’est pour ton sourire oblique
c’est pour ta manière d’aimer. Dedans la grande ville
tombaient obliques encore et encore les manières d’aimer
les amères déceptions.
Si ce n’est ennui c’est amour. Le monde entier m’arrachait ses
chers sens. Si dans la nuit qui m’apporte ton oubli
j’oublie de me freiner, si dans tes bras évanescents
je cherche une autre forêt, un parc, ou une aventure : ―
si dans les routes qui mènent au paradis je perds
ta beauté : si dans les chenils et les évêchés du pré
de la grande ville je cherche ton ombre : ― si dans tout
cela je cherche encore et encore : ― ce n’est pas pour ta fierté
ce n’est pas pour ma pauvreté : ― c’est pour ton sourire oblique
c’est pour ta manière d’aimer. Dedans la grande ville
tombaient obliques encore et encore les manières d’aimer
les amères déceptions.
Tutto il mondo è vedovo se è vero che tu cammini ancora
tutto il mondo è vedovo se è vero! Tutto il mondo
è vero se è vero che tu cammini ancora, tutto il
mondo è vedovo se tu non muori! Tutto il mondo
è mio se è vero che tu non sei vivo ma solo
una lanterna per i miei occhi obliqui. Cieca rimasi
dalla tua nascita e l’importanza del nuovo giorno
non è che notte per la tua distanza. Cieca sono
chè tu cammini ancora! Cieca sono che tu cammini
e il mondo è vedovo e il mondo è cieco se tu cammini
ancora aggrappato ai miei occhi celestiali.
tutto il mondo è vedovo se è vero! Tutto il mondo
è vero se è vero che tu cammini ancora, tutto il
mondo è vedovo se tu non muori! Tutto il mondo
è mio se è vero che tu non sei vivo ma solo
una lanterna per i miei occhi obliqui. Cieca rimasi
dalla tua nascita e l’importanza del nuovo giorno
non è che notte per la tua distanza. Cieca sono
chè tu cammini ancora! Cieca sono che tu cammini
e il mondo è vedovo e il mondo è cieco se tu cammini
ancora aggrappato ai miei occhi celestiali.
Amelia Rosselli, Variazioni, op. cit. supra, p. 333.
Le monde entier est veuf s’il est vrai que tu marches encore
le monde entier est veuf si c’est vrai ! Le monde entier
est vrai s’il est vrai que tu marches encore, le monde
entier est veuf si tu ne meurs pas ! Le monde entier
est à moi s’il est vrai que tu n’es pas vivant que tu n’es
qu’une lanterne pour mes yeux obliques. Je suis restée aveugle
depuis ta naissance et l’importance d’un jour nouveau
ne m’est que nuit dans ta distance. Je suis aveugle
parce que tu marches encore ! Je suis aveugle parce que tu marches
et le monde est veuf et le monde est aveugle si tu marches
encore agrippé à mes yeux célestiels.
Le monde entier est veuf s’il est vrai que tu marches encore
le monde entier est veuf si c’est vrai ! Le monde entier
est vrai s’il est vrai que tu marches encore, le monde
entier est veuf si tu ne meurs pas ! Le monde entier
est à moi s’il est vrai que tu n’es pas vivant que tu n’es
qu’une lanterne pour mes yeux obliques. Je suis restée aveugle
depuis ta naissance et l’importance d’un jour nouveau
ne m’est que nuit dans ta distance. Je suis aveugle
parce que tu marches encore ! Je suis aveugle parce que tu marches
et le monde est veuf et le monde est aveugle si tu marches
encore agrippé à mes yeux célestiels.
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